Ce texte est un background, écrit sous la forme d'un journal, pour le jeu de rôle vampire la mascarade, mais ce passant au état-unis lors de la guerre d’indépendance (l'histoire écrite ci dessous se déroule en France)
Pour ceux qui connaisse le jeu, je jouais un lasombras ^^
C'est l'un de mes premiers et plus long essai alors soyer indulgent
**************************************************************************************************************
Extraits du journal d'Alice Dréville, fille légitime du marquis Dréville
Première entrées, 16 avril 1585
Je me nomme Alice Dréville, j'ai huit ans et voici la première page de mon journal. Je ne vois pas pourquoi j'écris, c'est ridicule mais Adrien, mon précepteur semble y tenir : il me dit que ça m'aidera à améliorer ma calligraphie et mon langage, il me prive même de sucreries quand je n'écris pas, mais je n'en vois toujours pas l'utilité. Tout le monde me dit que c'est bien, que je suis intelligente du haut de mes huit ans mais Adrien ne me laisse quand même pas me promener avec lui dans les jardins et me cloître à ce stupide cahier vide, ce n'est pas juste.
Surtout qu'il m'observe toujours et me gronde dès que je fait mine de me lever ! Alors je lui ai mis pour condition de ne pas lire ce que j'écrivais vu que c'est mon journal et il a accepté, comme ça quand je me lève je peux prétendre un petit besoin pour reprendre les confiseries qu'il me prend, il les cache dans sa petite armoire vieillotte au fond du couloir et vu qu'il ne lira pas ce petit cahier je peux même le narguer d'ici, na !
Huitième entrées, 1 mai 1585
Dans une semaine nous partirons pour le château de Chétardie, Père, Mère, Adrien et moi, c'est Adrien qui me l'a dit. Il m'a dit que Chétardie avait les plus beaux jardins du sud-ouest de la France, avec tout un grand domaine autour et que le climat est très différent d'ici ! J'espère qu'il y aura des enfants de mon âge pour qu'on puisse bien s'amuser avec Adrien !
Dix-septième entrées, 8 juillet 1585
Déjà un mois à Chétardie et c'est magnifique, Adrien est toujours près de moi bien sûr, mais ça ne m'empêche pas de m'amuser, j'arrive même à le perdre dans le château de temps en temps en me faufilant, pour me retrouver un temps seule dans les jardins. En plus le jardinier est très sympathique ! Il me prévient quand Adrien arrive et de temps en temps il me donne une fleur, il me dit que je lui fais penser à sa fille et quand il dit ça, il a l'air triste, je ne comprends pas, mais il est gentil quand même !
Aujourd'hui en semant Adrien je suis arrivée près de la chambre de mes parents : je voulais leur donner une des fleurs du jardinier pour les convaincre de revenir l'été prochain et j'ai entendu mon père, il avait un ton grave et disait quelque chose du genre "Nous ne pouvons plus fuir mon amour, nous serions condamnés, pense à Alice ! Ils risqueraient de se venger sur elle ! Non ! Le meilleur moyen qu'il nous reste encore est de rester ici et de leur faire croire que nous sommes de leur côté..."
Adrien me récupéra avant que je puisse entendre la suite. Je n'ai pas tout compris ce que Père voulait dire. Ou plutôt je n'ai pas voulu comprendre.
Dix-huitième entrées, récit du soir du 8 juillet 1585
La page a été rajouter au journal bien après les évènements relatés dans un soucis de chronologie
Mon cher journal je tenterai de raconter avec la plus grande exactitude ce qu'il s'est passé ce soir là car la partie qui suit, relate le soir où ma vie c'est achevée et ou mon immortalité a commencée, ceci est le soir ou j'ai reçu mon premier baisé, un baisé ensanglanté, ceci est le soir, de mon Étreinte.
Du sang... du sang... un océan de sang fleurissait devant moi.... Adrien m'avait caché... très bien caché... mais je pouvais voir... Et j'ai vu ! j'ai vu, devant moi, mes parents se faire tué....
Je ne suis plus dans ma cachette maintenant...c'est la nuit...j'ai peur...je suis près de maman, je l'appel sans cesse, je veux qu'elle revienne ! Qu'elle me prenne dans ses bras ! Mais rien....il n'y a plus un bruit dans le château à part mes plaintes depuis longtemps......
« Mais qu'avons-nous là ? Une petite fille pleurant ces parents mort ?..... que c'est intéressant ! » dit une voix d'un air rieur.
Je relève la tête, mais reste tétanisée.... il n'y a personne dans la pièce.
« Dit moi petite, est-tu emplie de haine et d'envie de vengeance ? » dit l'ombre.
« qui êtes-vous ? Montrez vous ! » dis-je en réalisant que j’étais peut être en danger.
A cette instant mon sang se glaça et une voix me susurra a l'oreille « Je suis juste une personne intéressée par ton cas ! ». prise de panique, je me suis retournée en voulant m'écarter mais j'ai glissée sur le sang répandu par terre et je suis tombée sur le dos en me frappant la tête, c'est alors que j'ai vu une forme qui se penchait vers moi. elle me dit : « alors veut tu les venger, petite ? »
Je mis quelques secondes à reprendre mes esprits, mes pensées fusaient comme jamais, que devais-je faire ? Fuir ? C'est ce que je voulais, j'avais peur, mais au fond de moi quelque chose me disait que si je tournais le dos a cette chose je mourrai moi aussi. Que me voulait-elle ? Elle me demandait si je voulais me venger ? Je savais ce que c'était, j'avais déjà lu des livres avec pour thème des actes de vengeance, mais étais ce vraiment ce que je voulais ? C'est vrai qu'un sentiment étrange m'avait envahi depuis le début des événements, étais ce une envie de vengeance ? C'est ce que j'ai cru ! J'ai donc répondu à cette entité : « oui, je senti de nouveau mes larmes couler, mais je ne sais pas comment.... je suis trop jeune, je ne pourrai jamais.... »
« Et si je t’offrais la possibilité de te venger...le pouvoir de le faire...que serais tu prête à donner ? »
je regarde la silhouette penchée sur moi, je réfléchis à l'offre qu'il me faisait ; peut-on obtenir le moyen d'accomplir sont but aussi facilement ? Suffit-il simplement de donner quelque chose en échange ? À ce moment je n'avais plus grand-chose a perdre....
« Tout ce que vous voudrez ! »dis-je, les larmes au yeux.
« Tout ? Tu es sûre ? » dit l'homme penché sur moi et dont je distinguais vaguement les traits grâce aux rayons de la lune.
« oui »
L'homme sourit, et me dit « Très bien petite je vais donc te donner le pouvoir de te venger, ainsi toi et ta haine serez les instruments de mon plan. Ah aussi, un petit détail que j'ai omis d'énoncer, tu va mourir ! »
Mon regard horrifié ne l'a pas arrêté lorsqu'il a plongé ces crocs dans ma chaire déjà tachée de sang.
Dix-neuvième entrées, 28 août 1585
Le lendemain de... ce qu'il s'est passé, je me suis réveillée dans une petite chambre d'auberge à quelques lieux de Chétardie. Adrien était là, il me raconta qu'il avait fui le château après m'avoir cachée, et qu'il comptait revenir me chercher le lendemain dés que les assassins seraient partis, mais qu'au lieu de ça, un homme m'avais amenée, inconsciente, jusque dans cette auberge où il se cachait; elle était d'ailleurs bien sale ! Je ne comprend pas pourquoi nous étions obligés de loger là-bas.
L'homme lui avait dit de veiller sur moi en attendant qu'il revienne, et qu'il m'expliquerait tout a son retour, mais à ce moment là je ne pensais qu'à mes parents, et un profond chagrin m’envahis pendant plusieurs jours. Je ne pu presque rien avaler, et même ce que j'ingurgitais je le recrachais, tout semblait avoir un goût de plomb dans ma bouche, je ne me sentais vraiment pas bien. Adrien s’inquiétait de ma santé, il me trouvait extrêmement froide et se demandait si je n'avais pas attrapé quelque maladie.
Mais l'évènement le plus troublant survint le troisième jour, Adrien, dans un souci de voir mon état s'améliorer, me demanda si je ne voulais pas prendre un bain de soleil, car mon teint pale l'inquiétait. Cela faisait effectivement plusieurs jours que j'étais enfermée dans ma chambre, prise entre cauchemars et crise de panique, le soleil ne pouvait que me faire du bien, j'acceptais donc.
Quand il tira les rideaux, une intance lumière se déversa dans ma chambre et me fit mal au yeux, après trois jours dans le noir quoi de plus normal, je me dis maintenant que j'avais de la chance que la lumière ne se déversait pas directement sur mon lit mais sur le milieu de la pièce, car rien ne me préparait à ce qui suivi. Lorsque mon bras entra dans la lumière pour saisir la chaise qu'avait posé Adrien, il s’enflamma ! Oui, mon bras brûla de mille feux dés qu'il entra dans la lumière ! La douleur fut telle que je le retirai immédiatement, et me roulas par terre pour l’éteindre. J'avais mal, terriblement mal, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, et finalement je m’évanouis de douleur.
Quand je me suis réveillée, il faisait nuit, mon bras ne me faisait plus mal. Étais-je restée inconsciente longtemps ? Il y avait un homme en plus d'Adrien dans la pièce, en m’apercevant il me dit « Ravis de te revoir petite Alice ». Cette voix était la même que l'ombre dans le château.
Vingtième entrées, 29 août 1585
J'ai enfin accepté mon état, je ne suis plus moi, mais j'ai maintenant le pouvoir de me venger comme je l'ai souhaité ! Les lasombras sont vraiment un clan très intéressant et ce sont les alliés parfais pour mon projet.
Alexandre, mon sire, a commencé à m'apprendre certaines choses, des choses que je ne pensais possible que dans les livres, c'est incroyable ! Je sens que ma vengeance sera lente et subtile, je ne me contenterais pas de tuer le responsable, je le détruirai lui, ainsi que tous ses rêves et tous ses proches, il ne s'en sortira pas sans souffrir.
Vingt-quatrième entrées, 11 octobre 1585
C'est bon ! j'ai trouvé le responsable ! C'est le roi ! C'est le roi qui a ordonné la mort de mes parents, je n'en reviens pas qu'ont il fait pour mériter son courroux ? Mais peu importe, j'ai enfin identifié le coupable, et ce n'est pas parce qu'il est roi que cela va changer quoi que se soit ! Ce sera plus dur certes, mais je n'abandonnerai pas pour autant ! …. Je crois que... j'ai un plan..... une ébauche tout du moins, il faut que j'y réfléchisse et que j'en parle à Alexandre et Adrien.
Quarantième entrées, 10 juillet 1588
Mon plan marche à la perfection, il était pourtant simple en somme je trouve. J'ai fait du Duc de Guise le pire ennemi du roi, de manière à ce qu'il devienne la pire menace qui soit. D’ailleurs la soif de pouvoir du Duc était bien pratique, là ou il remportais une victoire minutieusement calculer par mes soins, cet imbécile voyait la main de Dieu qui le guidait, et bien soit, ma main l'a guidé, et elle l'a rapproché de son rêve de pouvoir. Car ce roi je l'ai torturée mentalement pendant cette guerre, je l'ai ridiculisé, je l'ai amené à faire des erreurs et je l'ai piégé, je vais finalement l'acculer et le mater, je vais bientôt lui retirer tout ce qu'il a, pouvoir et famille, puis je le tuerai.
Quarante-cinquième entrées, 18 décembre 1588
Aujourd'hui j'ai vu le roi, il se promenait dans le jardin du château de Blois, c'était bientôt l'heure de l'acte final de mon plan, il ne me restait plus que quelques touches à apporter pour qu'il se concrétise, mais en le voyant, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller lui parler, de goûter à sa détresse avant de tout lui retirer.
Il n'a pas paru surpris de voir une enfant comme moi l'aborder, je suppose qu'il était dans un état tel, qu'une chose aussi bizarre ne le choquait pas le moins du monde. Mais moi j'ai été chamboulée ! Je ne pensais pas qu'il pouvait être si... humain ! Il n'était pas du tout le monstre que je m'imaginais, il ne pouvait pas être l'affreux et l'horrible monstre qui avait orchestré le meurtre de mes parents, il est simplement... humain...... le vrai monstre ici c'est moi... je ne suis même plus humaine au fond de moi.
Quarante-sixième entrées, 11 janvier 1588
Finalement, c'est le Duc de Guise qui est mort. J'ai laissé tomber mon plan de vengeance, ce n'étais finalement pas ça que je ressentais lorsque mes parents se sont fait tuer, c’était simplement de la tristesse, une tristesse telle que je n'en avait jamais ressentie. C'est Alexandre qui m'a fait croire à cette envie de vengeance, il m'a fait croire que je serai soulagée quand j'aurai tué le responsable mais il avait des plans et des projets, j'ai juste été un moyen bien pratique pour les réaliser.
J'ai compris en parlant au Roi que si je voulais tirer un trait sur le passé, il fallait d'abord que j'abandonne ce projet fou qui n’étais pas le mien, et que j'apprenne à pardonner. Le Roi va certainement mourir. La Ligue et les lasombras n'abandonneront pas si facilement, mais je n'y prendrait pas part.
L'abandon de mon projet, pour les raison que j'ai citées, m'a valu une certaine animosité de la part de mes compères. La compassion est mal vue dans le monde où je vis. Certains imbéciles, me prenant pour une faible, ont essayé de me faire disparaître, ils l'ont bien sûr payé, mais d'autres, un peut moins bêtes, et surtout, plus prudents, ont commencé à parler dans mon dos, à détruire les relations que j'avais construites pour mon plan et à m'affubler d'un sobriquet absurde, et plutôt blessant, « Heart under blade », ça vient de l'anglais en plus, histoire de bien enfoncer le clou.
Je crois que je vais partir d'ici, sinon quelqu'un arrivera bien à me faire disparaître un jour. Le nouveau monde m'a l'air d'être une bonne destination....
Quarante-septième entrées, 1 février 1589
C'est bon le jour du départ est arrivé, nous partons aujourd'hui, Adrien et moi dans une caravelle que j'ai faite préparer, il m'a été d'une grande aide depuis toujours, sans lui je ne serai plus là ! je serai déjà morte... enfin définitivement Ah! Ah! Ah!
Je crois que je me débarrasserai de ce journal pendant la traversée, en le relisant, je me dit qu'il contient trop d'information et me rappelle trop ce qu'il s'est passé, je veux définitivement tirer un trait sur le passé !
C'est ainsi que je te dit adieu mon Cher Journal, tu m'as beaucoup aidée et je ne t'en remercierai jamais assez.
Alice Dréville
8 ans, vampire de sont état