Je ne vais pas vous écrire une histoire, mais vous présenter un livre que j'adore :
Editions Mango, Collection Autres Mondes, 2005
Nathalie Le Gendre
Editions Mango, Collection Autres Mondes, 2005
Nathalie Le Gendre
La quatrième de couverture :
Je m'appelle Andhré-Ann, je vais avoir dix-sept ans et j'ai un rêve inavoué : participer à des compétitions de motos. Sport interdit aux filles ! Grâce à mon père, j'ai pu piloter en cachette... jusqu'à ce que ma vie bascule. Mon frère, Luka, se retrouve dans le coma après une grave chute de moto, et mes parents, faute d'argent pour lui éviter la greffe d'un cerveau-ordinateur, imaginent avec horreur leur fils devenir un automate. Avec l'aide de ma meilleure amie, Illana, je vais tenter le pari le plus fou de mon existence pour sauver mon frère : me présenter comme pilote pour les Olympies en me déguisant en garçon. Mais jamais je n'aurais pensé que cela m'engagerait sur des pistes aussi troublantes que dangereuses...
Mon avis :
Dans ce monde futur, les filles doivent porter les cheveux longs et ne peuvent avoir les mêmes droits que les hommes. Dans cet univers, les organes peuvent être remplacés par des machines. Pourquoi pas après tout ? Et si le monde évoluait vraiment ainsi ?
On a le droit à une histoire assez envoûtante, on s'y prend facilement dedans alors que moi même je n'aime pas vraiment la moto. Les retournements de situations se devinent assez aisément, mais on a le droit à un genre fantastique (ou futuriste) touchant un sujet tabou pour son époque : l'homosexualité. Une histoire d'amour et de fraternité vraiment touchante, qui lui a permis de remporter plusieurs prix :
• Prix ruralivres en Pas de Calais 2005-2006
• Prix littéraire Paulsen 2006 et Label Isidor
• Prix de Chateaudun
• Prix Ados de la Ville de Rennes 2007 (concours auquel j'ai participé et voté pour ce roman qui était bien au dessus du lot des autres romans participants)
Je précise que c'est les ados (14 à 17 ans je pense) qui sont visé, donc n'en attendez pas trop de ce roman.
Ah oui, Nathalie Le Gendre est Bretonne, comme moi