Le craquement
Fauve effilé se faufile en silence sous les saules.
Chantent à tue-tête le grand duc et la chouette
Quand craque la crosse, crisse la bayonette
Et insidieusement s’insinue une munition dans l’épaule.
Touche terre, chute ta tête et transpire ton temps
Pathétique prince priant pour plaire
A la mort, à l’ami et même à sa mère
Tu décèdes, déguises tes dents d’un fluide rouge sang
Il coupe ta crinière, croise ton craint courroux
Mêle au miel des treilles l’humeur du métal
Sur ta pelisse s’imisce une nuance létale.
Les louanges des anges vengent-elles les loups ?
Roi de quoi ? Sois-en, si tu le crois, celui du bois.
L’arme de l’homme est plus morne que tes larmes
L’air, offrande raréfiée raffine l’esprit qui se pâme
Et s’évanouit, faux-fuyant, victime de nos lois.
Fauve effilé se faufile en silence sous les saules.
Chantent à tue-tête le grand duc et la chouette
Quand craque la crosse, crisse la bayonette
Et insidieusement s’insinue une munition dans l’épaule.
Touche terre, chute ta tête et transpire ton temps
Pathétique prince priant pour plaire
A la mort, à l’ami et même à sa mère
Tu décèdes, déguises tes dents d’un fluide rouge sang
Il coupe ta crinière, croise ton craint courroux
Mêle au miel des treilles l’humeur du métal
Sur ta pelisse s’imisce une nuance létale.
Les louanges des anges vengent-elles les loups ?
Roi de quoi ? Sois-en, si tu le crois, celui du bois.
L’arme de l’homme est plus morne que tes larmes
L’air, offrande raréfiée raffine l’esprit qui se pâme
Et s’évanouit, faux-fuyant, victime de nos lois.
Merci pour avoir lu.