Pour commencer, un petit poème qui date de quelques mois :
Spoiler: Voir
Orage
Un éclair me blesse
Je me relève
Finis son œuvre
Chute
Heurte ce sol
Que je n'aie jamais quitté
Orage
M'assassine
Me souris
Me séduit
Me réduit à lui même
Dans une pièce ou je suis
Orage
Un éclair me blesse
Je me relève
Finis son œuvre
Chute
Heurte ce sol
Que je n'aie jamais quitté
Orage
M'assassine
Me souris
Me séduit
Me réduit à lui même
Dans une pièce ou je suis
Orage
Suivi d'un autre poème écrit en même temps (à quelques jours près) :
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Larme rouge
Qui coule sur mon bras
Me fait suffoquer
Me vole mon passé, mon futur, ma vie
Et mon cœur
Chair mutilée
Hurle
Mon désespoir
Que personne n'entend
Ni n'écoute
Appel à l'aide
De l'auto-destruction
Cette folie douce
Qui vient me sauver
Me retrouve
Morte
Qui coule sur mon bras
Me fait suffoquer
Me vole mon passé, mon futur, ma vie
Et mon cœur
Chair mutilée
Hurle
Mon désespoir
Que personne n'entend
Ni n'écoute
Appel à l'aide
De l'auto-destruction
Cette folie douce
Qui vient me sauver
Me retrouve
Morte
Une nouvelle écrite pour le CIH :
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Omme 2.0
Le ciel bleu électrique grésilla durant quelques interminables secondes durant lesquels nous imaginâmes le pire. La voûte céleste se mit à vaciller et une explosion se fit soudain entendre, de la poussière acre et poisseuse de dégagea d'une large fente apparue sur la toile des cieux.
Effrayée, tous les Ommes 2.0 se ruèrent dans les immeubles gris de ce petit quartier précaire de la Capitale Trsyl. La cohue ne fut que plus importante quand un grondement sourd se fit entendre, seule la technologie de pointe dont nous étions tous les pions pouvait nous permettre d'entendre cela, en effet, comme la grande majorité des Ommes 2.0 jamais je n’avait entendu pareil bruit, un sifflement si intense que je vit des gens tomber, de plus en plus nombreux.
La dernière image que je vit fur celle d'un visage extrêmement pixelisé aux sourcils froncés. Dans ma tête, alors que le noir venait de ce faire et le silence de m'envahir, je pensais alors mourir. Idée totalement stupide comment un Omme 2.0 comme moi pouvait-elle mourir? Même un simple Cobaye Impur comme moi avait encore de longues et belles centaines d'années devant soit !! Avec dédains, je pensa encore à tout ces imbécile d'Impurs qui avait refusé la rédemption sous prétexte de ne vouloir vendre leur âme à la technologie avide de nouveau cobaye, qui pour eux incarnait le diable. Avec quelques Impurs nous étions partis de l'autre côté de la Grande Barrière, immense mur séparant les Ommes 2.0 des Impurs. Je voulait me souvenir encore un peux de ma vie, de toutes ces années à attendre qu'ils arrivent, qu'ils m'excuse et que je puisse enfin vivre librement, malgré la population arriéré de mon quartier et malgré cette pauvreté apparente toujours plus forte et toujours plus dévorante qui rongeait tous ses habitants. Et un jour, peut être que j'oserais me mettre devant une glace et me murmuré qu'ils sont morts.
Mon corps devint lourds, si lourd que je ne puis plus penser à rien d'autre qu'a cette douce torpeur dans laquelle je me plongeais
Je me réveilla sous un soleil de plomb, et un visage accueillant surgis devant mes yeux. La personne ressemblait à ma mère, et me sourit avec entrains. Ce n’est qu'alors que je remarquait deux choses. La première, la femme n'était pas ma mère, elle était Impur, et même plus précisément, elle était moi. Moi. Pas ce moi Ommes 2.0, ce moi ancien, celle qui était Impur, celle qui avait trahit les siens. Celle qui n’exister plus. Et la deuxième, elle n'était pas réelle, j'étais donc belle et bien morte de ce côté si de la Barrière. La projection holographique se leva, puis disparue. Plus rien ne m'indiquait que je n'avait pas rêvée.
Je vécus alors ici seule et haïssant ce monde qui m'avait scindée en deux, chaque partie repoussant sa moité et chaque partie étant repoussé par sa moitié. Je découvris de grandes étendus d'herbes vertes et grasses, des grottes fraîches et aérées et surtout, entourant ce petit paradis la mer. Auparavant, la mer n'était pour moi qu'une image flou et interdite vu rapidement avant de traverser la Barrière. Ici, elle était partout, grimpant sur les rochers, s'enroulant paresseusement autour des arbres, créant des lagunes chaque jour de pluie, léchant les plages dorées le reste du temps.
Je finis par aimer cette mer plus que tout, et c’est ainsi que je décidas de mourir en étant cette mer. Chaque jour n'était là que pour me mener à cet instants ou je mourrais en elle.
Cela faisait alors 50 bonnes années que je vivais ici, dans ma solitude et mon amertume, lorsque je décidas que ce moment étais venus. Je m'approcha et, les yeux remplis de larmes je me glissa dans ce secret qui m’appartenait, pour toujours.
FIN
Le ciel bleu électrique grésilla durant quelques interminables secondes durant lesquels nous imaginâmes le pire. La voûte céleste se mit à vaciller et une explosion se fit soudain entendre, de la poussière acre et poisseuse de dégagea d'une large fente apparue sur la toile des cieux.
Effrayée, tous les Ommes 2.0 se ruèrent dans les immeubles gris de ce petit quartier précaire de la Capitale Trsyl. La cohue ne fut que plus importante quand un grondement sourd se fit entendre, seule la technologie de pointe dont nous étions tous les pions pouvait nous permettre d'entendre cela, en effet, comme la grande majorité des Ommes 2.0 jamais je n’avait entendu pareil bruit, un sifflement si intense que je vit des gens tomber, de plus en plus nombreux.
La dernière image que je vit fur celle d'un visage extrêmement pixelisé aux sourcils froncés. Dans ma tête, alors que le noir venait de ce faire et le silence de m'envahir, je pensais alors mourir. Idée totalement stupide comment un Omme 2.0 comme moi pouvait-elle mourir? Même un simple Cobaye Impur comme moi avait encore de longues et belles centaines d'années devant soit !! Avec dédains, je pensa encore à tout ces imbécile d'Impurs qui avait refusé la rédemption sous prétexte de ne vouloir vendre leur âme à la technologie avide de nouveau cobaye, qui pour eux incarnait le diable. Avec quelques Impurs nous étions partis de l'autre côté de la Grande Barrière, immense mur séparant les Ommes 2.0 des Impurs. Je voulait me souvenir encore un peux de ma vie, de toutes ces années à attendre qu'ils arrivent, qu'ils m'excuse et que je puisse enfin vivre librement, malgré la population arriéré de mon quartier et malgré cette pauvreté apparente toujours plus forte et toujours plus dévorante qui rongeait tous ses habitants. Et un jour, peut être que j'oserais me mettre devant une glace et me murmuré qu'ils sont morts.
Mon corps devint lourds, si lourd que je ne puis plus penser à rien d'autre qu'a cette douce torpeur dans laquelle je me plongeais
Je me réveilla sous un soleil de plomb, et un visage accueillant surgis devant mes yeux. La personne ressemblait à ma mère, et me sourit avec entrains. Ce n’est qu'alors que je remarquait deux choses. La première, la femme n'était pas ma mère, elle était Impur, et même plus précisément, elle était moi. Moi. Pas ce moi Ommes 2.0, ce moi ancien, celle qui était Impur, celle qui avait trahit les siens. Celle qui n’exister plus. Et la deuxième, elle n'était pas réelle, j'étais donc belle et bien morte de ce côté si de la Barrière. La projection holographique se leva, puis disparue. Plus rien ne m'indiquait que je n'avait pas rêvée.
Je vécus alors ici seule et haïssant ce monde qui m'avait scindée en deux, chaque partie repoussant sa moité et chaque partie étant repoussé par sa moitié. Je découvris de grandes étendus d'herbes vertes et grasses, des grottes fraîches et aérées et surtout, entourant ce petit paradis la mer. Auparavant, la mer n'était pour moi qu'une image flou et interdite vu rapidement avant de traverser la Barrière. Ici, elle était partout, grimpant sur les rochers, s'enroulant paresseusement autour des arbres, créant des lagunes chaque jour de pluie, léchant les plages dorées le reste du temps.
Je finis par aimer cette mer plus que tout, et c’est ainsi que je décidas de mourir en étant cette mer. Chaque jour n'était là que pour me mener à cet instants ou je mourrais en elle.
Cela faisait alors 50 bonnes années que je vivais ici, dans ma solitude et mon amertume, lorsque je décidas que ce moment étais venus. Je m'approcha et, les yeux remplis de larmes je me glissa dans ce secret qui m’appartenait, pour toujours.
FIN
Et un autre poème écrit aujourd'hui :
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Dans cette prison de solitude
Au froids barreaux d’indifférence
Abrite sous son toit des nocturnes
Démons de l’incompréhension
Maitres absurdes du détestable
Ou bêtes de foire lassantes lassées
En solitude de leur grand nombre
Chacun pour soit assassine l'autre
Et de son regard protégés
Rejoins la Haine sont ainée
Ainsi dicte ma main blafarde
Nommée mort parfois, destin.
Au froids barreaux d’indifférence
Abrite sous son toit des nocturnes
Démons de l’incompréhension
Maitres absurdes du détestable
Ou bêtes de foire lassantes lassées
En solitude de leur grand nombre
Chacun pour soit assassine l'autre
Et de son regard protégés
Rejoins la Haine sont ainée
Ainsi dicte ma main blafarde
Nommée mort parfois, destin.
Re-nouvelle pour le CIH : Les Cadavres Sur Mon Chemin
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Ma naissance, il y a 17 ans de cela, avait fait la Une des journaux. Pas que je viennent d'une famille riche et influente, je n'ai pas de parents politiciens, chanteurs ni rien pouvant s'en rapprocher, mon existence suffisait. Ou plutôt, le seul fait que les gens étant témoins de mon existences perdaient la leur serait plus juste. Je n'était pas, et je ne le suis toujours pas, bien que ce ne soit pas l'envie qui m'en aie manquée, un tueur en série, sadique ou autre cannibale et encore moins le monstre tant hué dont le rôle me colle à la peau, néanmoins, d’un point de vu esthétique, j'étais purement et simplement une erreur de la nature, l'exception à la règle, «l'erreur est humaine» n'avait jamais été si incomplète.
Je ne m'étendrais pas sur mon apparence, je la connais pas moi même et ceux qui aurait put vous renseignez la dessus mangent les pissenlits par la racine, il est suffisant de savoir que la simple vue de mon visage enlève tout esprit de combativité et mène inexorablement au suicide.
Pour en revenir à ce jour qui m'a vu naître, je vais maintenant vous compter la boucherie qui suivit mes débuts.
Le premier à succomber à mon anti-charme fut mon père, il se défenestra, emportant ma sœur alors âgée de 5 ans dans sa chute. L'infirmière ainsi que l'hôpital dans son ensemble qui se pressait dans la petite chambre, attirer par les cris horrifiés de ma mère, les suivis bientôt dans leur chutes macabres, seul resta ma mère, et personne ne sut jamais pourquoi.
La chirurgie plastique n’avait rien pu faire pour moi, et j'avais toujours eu une santé fragile qui m’empêchai de me couvrir le visage. Je fut donc incarcérer à l'âge de 2 ans et catalogués dans les même temps «ennemis public n°1».
Ma vie se réduisait à une minuscule cellule sur-protégée, et à une visite par mois , durant laquelle ma mère ne tentait même pas de cacher le dégoût et la haine qu'elle ressentait pour moi. Une heure par mois, je l'écoutais vomir sa rancœur, ses promesse de vengeances et ses rêves brisés derrière une vitre noire. Dès que je fut en âge de comprendre le pourquoi du comment, un narcissisme au niveau démesurément élevé naquit en moi. Non pas que je ne culpabilisait pas pour le massacre de ma naissance, bien au contraire, mais mon seul but devins assez rapidement de voir mon visage.
Il me fallut du temps avant d'oser lui demander un miroir, elle devint alors folle de rage et partie sur le champ. Pourtant, la fois suivante, elle était à peine arriver qu'elle m'en glissa un par dessous la séparation, avant de commencer son torrents d'injures habituel. L'objet resta sur le sol longtemps, très longtemps, avant que je ne le touche pour la première fois.
Ce moment était enfin arriver, j'allais enfin savoir à quoi je ressemblais. Je me demandai qu'allais t-il se passer après cela, sans but, qu'allais-je devenir ?
Je me saisis de la glace, la retourna.
Et.
Ce fut la dernière fois que je fis la Une des journaux.
Je ne m'étendrais pas sur mon apparence, je la connais pas moi même et ceux qui aurait put vous renseignez la dessus mangent les pissenlits par la racine, il est suffisant de savoir que la simple vue de mon visage enlève tout esprit de combativité et mène inexorablement au suicide.
Pour en revenir à ce jour qui m'a vu naître, je vais maintenant vous compter la boucherie qui suivit mes débuts.
Le premier à succomber à mon anti-charme fut mon père, il se défenestra, emportant ma sœur alors âgée de 5 ans dans sa chute. L'infirmière ainsi que l'hôpital dans son ensemble qui se pressait dans la petite chambre, attirer par les cris horrifiés de ma mère, les suivis bientôt dans leur chutes macabres, seul resta ma mère, et personne ne sut jamais pourquoi.
La chirurgie plastique n’avait rien pu faire pour moi, et j'avais toujours eu une santé fragile qui m’empêchai de me couvrir le visage. Je fut donc incarcérer à l'âge de 2 ans et catalogués dans les même temps «ennemis public n°1».
Ma vie se réduisait à une minuscule cellule sur-protégée, et à une visite par mois , durant laquelle ma mère ne tentait même pas de cacher le dégoût et la haine qu'elle ressentait pour moi. Une heure par mois, je l'écoutais vomir sa rancœur, ses promesse de vengeances et ses rêves brisés derrière une vitre noire. Dès que je fut en âge de comprendre le pourquoi du comment, un narcissisme au niveau démesurément élevé naquit en moi. Non pas que je ne culpabilisait pas pour le massacre de ma naissance, bien au contraire, mais mon seul but devins assez rapidement de voir mon visage.
Il me fallut du temps avant d'oser lui demander un miroir, elle devint alors folle de rage et partie sur le champ. Pourtant, la fois suivante, elle était à peine arriver qu'elle m'en glissa un par dessous la séparation, avant de commencer son torrents d'injures habituel. L'objet resta sur le sol longtemps, très longtemps, avant que je ne le touche pour la première fois.
Ce moment était enfin arriver, j'allais enfin savoir à quoi je ressemblais. Je me demandai qu'allais t-il se passer après cela, sans but, qu'allais-je devenir ?
Je me saisis de la glace, la retourna.
Et.
Ce fut la dernière fois que je fis la Une des journaux.
Nouvelle pour le CIH totalement sortie du sujet (Halloween) sans titre
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Étendue sur mon lit, mes yeux ne quittaient pas le plafond un seul instant.
Comme à son habitude, le sommeil me fuyait, et le léger tic tac du réveil me rappelait douloureusement que cela faisait plusieurs heures, trop d'heures, mais pas encore assez pour que le matin soit là. Je me tournai doucement, et mes yeux glissèrent jusqu'au mur vide de toute décoration, d'un gris souris triste au possible. Je ne pensais à rien. Le tic tac continuait, semblant plus fort à chaque coup, résonnant dans ma tête et comblant le silence de la pièce. La nudité de ses murs, l'absence de meubles autres que mon lit, amplifiait le bruit et le rendait plus assourdissant que jamais. Il montait en puissance encore et encore. Déformé par cette dernière, le côté répétitif disparut, ce n'était plus qu'un enchaînement de sons sans aucune logique, une simple suite de notes brutales et affranchies de toutes règles, une véritable cacophonie. L'ensemble donnait une véritable explosion musicale, un son fort et rapide qui s'infiltre dans le corps et le fait trembler. Passant des pieds au cerveau, une vague qui déferle et arrache toutes pensées inutiles, se déverse dans la cage thoracique et fait augmenter le rythme cardiaque, s'enroule le long de la colonne vertébrale comme pour la briser, et enfin, arrivée à la tête semble vouloir pousser les mâchoires et sortir dans un cri désespéré. Et y réussit.
Je criai ma douleur de vivre et mon attente de la mort, et ces hurlements sauvages, que toute personne extérieure eût sans doute comparés à un chant tant ils semblaient complémentaires avec le morceau joué par le réveil, mais qui n'était rien d'autre que l'expression de mon mal-être, laissèrent place à une mélodie plus désordonnée et violente encore à leur fin, et me laissant moi incapable du moindre mouvement, totalement anesthésiée et vidée de mes sentiments.
Et pourtant... L'écoute de cet ode instrumentale au néant et à la folie apparemment sans début ni fin apaisa mon esprit privé de sommeil depuis déjà trop longtemps, et, pour la première fois depuis des mois, mes paupières devinrent lourdes. Bercée par le réveil qui continuait son vacarme, je m’endormis dans un soupir.
Ce ne fut qu'une semaine plus tard, quelques collègues affables et hypocrites étonnés de ma longue absence ayant prévenu mon chef puis la police, que je fus retrouvée toujours étendue sur mon lit, mes yeux fermés dirigés vers le mur.
Comme à son habitude, le sommeil me fuyait, et le léger tic tac du réveil me rappelait douloureusement que cela faisait plusieurs heures, trop d'heures, mais pas encore assez pour que le matin soit là. Je me tournai doucement, et mes yeux glissèrent jusqu'au mur vide de toute décoration, d'un gris souris triste au possible. Je ne pensais à rien. Le tic tac continuait, semblant plus fort à chaque coup, résonnant dans ma tête et comblant le silence de la pièce. La nudité de ses murs, l'absence de meubles autres que mon lit, amplifiait le bruit et le rendait plus assourdissant que jamais. Il montait en puissance encore et encore. Déformé par cette dernière, le côté répétitif disparut, ce n'était plus qu'un enchaînement de sons sans aucune logique, une simple suite de notes brutales et affranchies de toutes règles, une véritable cacophonie. L'ensemble donnait une véritable explosion musicale, un son fort et rapide qui s'infiltre dans le corps et le fait trembler. Passant des pieds au cerveau, une vague qui déferle et arrache toutes pensées inutiles, se déverse dans la cage thoracique et fait augmenter le rythme cardiaque, s'enroule le long de la colonne vertébrale comme pour la briser, et enfin, arrivée à la tête semble vouloir pousser les mâchoires et sortir dans un cri désespéré. Et y réussit.
Je criai ma douleur de vivre et mon attente de la mort, et ces hurlements sauvages, que toute personne extérieure eût sans doute comparés à un chant tant ils semblaient complémentaires avec le morceau joué par le réveil, mais qui n'était rien d'autre que l'expression de mon mal-être, laissèrent place à une mélodie plus désordonnée et violente encore à leur fin, et me laissant moi incapable du moindre mouvement, totalement anesthésiée et vidée de mes sentiments.
Et pourtant... L'écoute de cet ode instrumentale au néant et à la folie apparemment sans début ni fin apaisa mon esprit privé de sommeil depuis déjà trop longtemps, et, pour la première fois depuis des mois, mes paupières devinrent lourdes. Bercée par le réveil qui continuait son vacarme, je m’endormis dans un soupir.
Ce ne fut qu'une semaine plus tard, quelques collègues affables et hypocrites étonnés de ma longue absence ayant prévenu mon chef puis la police, que je fus retrouvée toujours étendue sur mon lit, mes yeux fermés dirigés vers le mur.
Début de mon histoire sur le thème du conte revisité ! Ici, je m'inspire de Cendrillon (ouais c'pas super visible xD) Pas de nom o/
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Je n'aime pas la rentrée, ce jour maudit ou je dois laisser mes parents seuls, pour la première fois depuis deux mois... Certes, les surveiller durant les susdit mois n'est pas une partie de plaisir, mais je suis au moins sûre qu'il ne font pas de bêtises.
Il faut dire que je n'ai pas une famille banale. Mon "cher papa" est traducteur, je ne sais pas trop quel genre de livre il traduit -ni dans quelle langues d'ailleurs- mais une chose est sûre : ça rapporte un max. Et Grâce à ce salaire plus que conséquent, ma mère peut se permettre de ne pas travailler, et reste donc à la maison afin de s'occuper des tâches ménagères... Du moins c'est ce que tout le monde semble croire. N'ayant jamais eu la patience et le savoir-vivre nécessaire pour travailler dans un bureau, mon paternel s'enferme du matin au soir dans notre minuscule dressing, avec pour seul compagnon le ronron du lave linge et ses deux cafetières. Il n'en sort qu'appâté par la nourriture, ou à heure fixe pour soulager sa vessie. Quand à ma mère, elle déambule en peignoir à toutes heures du jour ou de la nuit, ou reste posée dans son vieux canapé à s'enfiler des rails de poudre blanche magique, vous voyez ce que je veux dire...
Mais passons. Je suis âgée de 17 ans (bientôt 18 !!) et redouble cette année ma seconde. Pas que je sois particulièrement stupide, mais j'ai une petite tendance à sécher les cours, je ne vous le cache pas...
A peine rentrée dans ma nouvelle classe, j'ai directement sentie une atmosphère bien différente que toutes celles que j'ai pu connaitre auparavant. Je sais bien qu'arriver en retard un premier jour de cours c'est pas top, mais la réaction de Mm Dupuis est définitivement exagérée... Renvoyer aussi sèchement une élève en retard de 5 malheureuses minutes, et lui jeter un regard noir si furibond qu'il vous glace le sang, brrr... J'ai peine à croire qu'une personne si aigrie et détestable au premier coup deuil puisse être si jeune et jolie !
Je claqua la porte, et décida sur un coup de tête de rentrer directement à la maison.
Comme à son habitude, ce satané ascenseur est en panne, et c'est complétement en nage que je surgie dans notre salon. Ma mère a l'air de dormir d'un sommeil de plomb sur son canapé chéri, et j'entends mon père grommeler dans sa pièce. Tout va bien, rien n'a l'air cassé et la porte était bien fermée quand je suis rentrée. Je me pose dans la cuisine et mets deux tranches de pains à griller, puis sors la confiture et le beurre.
Étonnée que ma mère ne sorte pas de sa torpeur, réveillée par l'odeur du pain grillé, c'est à ce moment là qu'une alarme s'alluma dans ma tête... Ne JAMAIS croire que tout va bien dans cette famille. Tout était trop calme ! Affolée, je secoue ma mère de toutes mes forces, mais cette dernière continue tranquillement son somme, le souffle lent et quasi imperceptible. Au bout de quelques minutes, mon cœur se serre et je me résous à appeler les pompiers sans même prévenir mon imbécile de géniteur, ce qui de toutes manières ne servirait à rien, il ne me serrait d'aucune aide et s'en ficherait sans doute...
Plusieurs semaines passent
On ne m'a pas expliqué pourquoi, ni comment, mais elle est désormais dans le coma, et selon les médecins, il y a de fortes chances qu'elle ne se "réveille" jamais.
Dès le second jour sans ma mère, mon père est sortit de sa pièce m'annoncer qu'il s'était trouvé une nouvelle compagne, et qu'à partir de la semaine prochaine elle vient vivre chez nous. Selon lui, elle est jeune et belle (peut être même trop jeune par rapport à lui d'ailleurs, vu le portrait qu'il en brosse...).
M'enfin. J'avoue être bien peu touché par cette nouvelle. Grand bien lui en fasse. Même le coma de ma mère ne m'affecte que peu, quelque-part la savoir loin de toutes ces cochonneries qu'elle sniffait/ fumait/ s'injectait me rassure.
Au lycée, je ne peux toujours pas supporter Mm Dupuis, qui en plus d'être ma prof principale est aussi ma prof de français... De quoi me dégouter de cette belle langue. De plus ma classe est rempli d'abrutis racistes et trop sur d'eux. Pour faire bref, je sèche encore plus souvent que l’année dernière. Au moins j'ai l'excuse de ma mère, comme quoi elle n'est pas totalement inutile...
Il faut dire que je n'ai pas une famille banale. Mon "cher papa" est traducteur, je ne sais pas trop quel genre de livre il traduit -ni dans quelle langues d'ailleurs- mais une chose est sûre : ça rapporte un max. Et Grâce à ce salaire plus que conséquent, ma mère peut se permettre de ne pas travailler, et reste donc à la maison afin de s'occuper des tâches ménagères... Du moins c'est ce que tout le monde semble croire. N'ayant jamais eu la patience et le savoir-vivre nécessaire pour travailler dans un bureau, mon paternel s'enferme du matin au soir dans notre minuscule dressing, avec pour seul compagnon le ronron du lave linge et ses deux cafetières. Il n'en sort qu'appâté par la nourriture, ou à heure fixe pour soulager sa vessie. Quand à ma mère, elle déambule en peignoir à toutes heures du jour ou de la nuit, ou reste posée dans son vieux canapé à s'enfiler des rails de poudre blanche magique, vous voyez ce que je veux dire...
Mais passons. Je suis âgée de 17 ans (bientôt 18 !!) et redouble cette année ma seconde. Pas que je sois particulièrement stupide, mais j'ai une petite tendance à sécher les cours, je ne vous le cache pas...
A peine rentrée dans ma nouvelle classe, j'ai directement sentie une atmosphère bien différente que toutes celles que j'ai pu connaitre auparavant. Je sais bien qu'arriver en retard un premier jour de cours c'est pas top, mais la réaction de Mm Dupuis est définitivement exagérée... Renvoyer aussi sèchement une élève en retard de 5 malheureuses minutes, et lui jeter un regard noir si furibond qu'il vous glace le sang, brrr... J'ai peine à croire qu'une personne si aigrie et détestable au premier coup deuil puisse être si jeune et jolie !
Je claqua la porte, et décida sur un coup de tête de rentrer directement à la maison.
Comme à son habitude, ce satané ascenseur est en panne, et c'est complétement en nage que je surgie dans notre salon. Ma mère a l'air de dormir d'un sommeil de plomb sur son canapé chéri, et j'entends mon père grommeler dans sa pièce. Tout va bien, rien n'a l'air cassé et la porte était bien fermée quand je suis rentrée. Je me pose dans la cuisine et mets deux tranches de pains à griller, puis sors la confiture et le beurre.
Étonnée que ma mère ne sorte pas de sa torpeur, réveillée par l'odeur du pain grillé, c'est à ce moment là qu'une alarme s'alluma dans ma tête... Ne JAMAIS croire que tout va bien dans cette famille. Tout était trop calme ! Affolée, je secoue ma mère de toutes mes forces, mais cette dernière continue tranquillement son somme, le souffle lent et quasi imperceptible. Au bout de quelques minutes, mon cœur se serre et je me résous à appeler les pompiers sans même prévenir mon imbécile de géniteur, ce qui de toutes manières ne servirait à rien, il ne me serrait d'aucune aide et s'en ficherait sans doute...
Plusieurs semaines passent
On ne m'a pas expliqué pourquoi, ni comment, mais elle est désormais dans le coma, et selon les médecins, il y a de fortes chances qu'elle ne se "réveille" jamais.
Dès le second jour sans ma mère, mon père est sortit de sa pièce m'annoncer qu'il s'était trouvé une nouvelle compagne, et qu'à partir de la semaine prochaine elle vient vivre chez nous. Selon lui, elle est jeune et belle (peut être même trop jeune par rapport à lui d'ailleurs, vu le portrait qu'il en brosse...).
M'enfin. J'avoue être bien peu touché par cette nouvelle. Grand bien lui en fasse. Même le coma de ma mère ne m'affecte que peu, quelque-part la savoir loin de toutes ces cochonneries qu'elle sniffait/ fumait/ s'injectait me rassure.
Au lycée, je ne peux toujours pas supporter Mm Dupuis, qui en plus d'être ma prof principale est aussi ma prof de français... De quoi me dégouter de cette belle langue. De plus ma classe est rempli d'abrutis racistes et trop sur d'eux. Pour faire bref, je sèche encore plus souvent que l’année dernière. Au moins j'ai l'excuse de ma mère, comme quoi elle n'est pas totalement inutile...
Voilà, je suis ouverte à toutes vos critiques, du moment qu'elles sont fondées et à tout(e)s vos suggestions/ thèmes/ conseils ...