par hide » 25 Juin 2006, 22:09
j ai trouver ce petit article sur l ijime asser effrayant je met le debut seulement il est asser long (4 pages) :
Au Japon, le ijime s?vit partout. La pers?cution commence ? l??cole et se poursuit jusque dans le monde du travail. Une fois adulte, l?employ? nippon demeure une cible potentielle de brimades. Dans son best-seller Japon, Soci?t? camisole de force (1994), MIYAMOTO Masao, m?decin sp?cialis? en psychiatrie ayant pass? 10 ans aux Etats-Unis, d?verse son trop plein de stupeur et de d?ception apr?s son exp?rience de fonctionnaire au Minist?re de la Sant? japonais. Il s?insurge notamment contre des pratiques qu?il juge inefficaces, absurdes, voire dangereuses, parmi lesquelles le ijime. C?est ainsi qu?il d?nonce le fait que "pour ?tre admis comme membre du "village" [le village d?signant un groupe quelconque, NDLR], il faut passer par l??preuve du ijime." Le "bizutage" est ainsi justifi? par un de ses coll?gues de travail : "C?est toujours comme ?a, quand on arrive dans un environnement nouveau, il faut qu?on passe par le bapt?me du ijime". L?environnement nouveau, c?est tout et n?importe quoi. Le ijime peut d?buter au berceau, par l'interm?daire de la m?re : les d?buts dans le parc, ou koen debut, sont un parcours quasi-initiatique pour toute nouvelle m?re qui veut se faire accepter dans le jardin public o? elle souhaite emmener ses enfants. Si la m?re est brim?e, son enfant risque de l??tre ?galement. Il y a quelques ann?es, une jeune maman maltrait?e par un groupe de m?res, a assassin? la fillette de l?une d?entre elles. Que laissent d?s lors pr?sager les pers?cutions dans le cadre scolaire, environnement enfantin particuli?rement structur? et coercitif ?
Le ijime ? l??cole, vaste sujet dont on sait peu de choses puisque la majorit? des brim?s se tait. On parle du ijime quand la victime se suicide, et, m?me alors, cette pratique n?est pas toujours prise au s?rieux. Pourtant, les brimades peuvent rapidement prendre la forme de s?vices, de tortures, physiques ou mentales. Etienne BARRAL, journaliste ? l?hebdomadaire japonais Aera, r?sidant au Japon depuis 1986, se penche, dans son ouvrage Otaku, Les enfants du virtuel (1999) sur le ijime. Il donne des exemples de brimades aux cons?quences dramatiques.
Le premier adolescent mentionn?, d?sign? par la lettre "A.", coll?gien rackett? et rou? de coups plusieurs fois par trois de ses anciens amis, se jette du treizi?me ?tage d?un immeuble en juin 1994. Les derniers mots inscrits sur son cahier d??colier sont " je n?en peux plus de ces brimades. Chaque jour est un enfer".
Le second exemple est celui de ? B. ?, 14 ans, insult? et battu par ses camarades, tandis que ses chaussures disparaissent, que ses manuels scolaires sont retrouv?s dans la poubelle, couverts d?injures telles que "Tout le monde te d?teste ici, disparais, meurs !". Sa m?re alerte le professeur responsable de la classe, sans succ?s. B., pour avoir m?l? les adultes ? cette histoire, voit les pers?cutions redoubler. Ils sont 15 ? s?acharner sur lui. Par une journ?e de juillet 1994, 6 filles de sa classe tartinent sa table de margarine, et r?pandent sur sa chaise de la poudre de craie et des punaises. B. rentre chez lui apr?s les cours et se pend dans sa chambre. Inscrit dans l??tablissement depuis avril, il a tenu bon quatre mois.
Un autre cas de ijime, toujours en 1994, a ?t? ? l?origine d?un d?bat de soci?t? national. Kiyoteru, 13 ans, raconte dans son "testament" les maltraitances dont il ?tait victime, avant de se pendre, le 27 Novembre. Pers?cut? depuis le CM2, Kiyoteru est victime de racket, ses bourreaux lui enfon?ant la t?te dans la rivi?re en guise de menace : "Apr?s cela, c?est regrettable mais j?ai ob?i quoi qu?ils me disent." Plus de deux ans de brimades allant crescendo, de la bagarre au statut de porteur de sacs puis de "pourvoyeur de fonds pour les sorties apr?s l??cole". Volant de l?argent ? ses parents, Kiyoteru, honteux, ne peut en parler ? sa famille, mais il note scrupuleusement les sommes d?rob?es. "Constamment, j??tais leur larbin. En plus, ils m?ont aussi fait des choses dont j?ai trop honte pour parler" : ces "choses" sont r?v?l?es par l?enqu?te qui suit son suicide : se mettre ? quatre pattes comme un chien devant le supermarch? local ou se masturber devant ses camarades.
Ah全てが終わればいい終わりのないこの夜にAh失う物何て何もない貴方だけ
forever love forever dream....