Je sais parfaitement que c'est une entreprise extremement difficile et longue et qu'il faudra beaucoup de patience et determination pour y arriver... mais le katana m'a toujours passioné au point que j'aimerais moi meme en forger un. Je pense cette entreprise réalisable mais il me faudrait pour ça plus de connaissance, et j'espere qu'a travers cet article ces connaissances pourront etre partager pour que quelqu'un qui comme moi aimerait entreprendre cela puisse trouver tout ce dont il a besoin.
L'article de wikipedia est très complet mais certaines choses restes manquantes. Si certaines personnes ont des connaissances ou meme des suggestion pour completer celui ci il serait sympathique de les partager:
La fabrication d'un sabre japonais prend un peu plus d'un mois : un mois de forge, et une semaine de polissage.
La lame du sabre japonais est traditionnellement forgée à partir d'un acier brut (tamahagane) transformé en acier composite : le massiot d'acier est naturellement composé de deux nuances, il est brisé en petits morceaux et ceux-ci sont triés en fonction de leur dureté. Les morceaux durs (hadagane ou kawagane) contenant plus de carbone sont utilisés pour l'enveloppe, et les morceaux plus tendres (shingane) pour le noyau.
Lors de la fabrication d'un sabre ou d'une épée, le problème principal du forgeron est de maintenir l'équilibre entre la capacité de coupe et la solidité. Un sabre coupant signifie souvent qu'il est fragile car la trempe nécessaire pour un bon aiguisage fragilise la lame. D'un autre côté, une lame souple risque de ne pas couper correctement.
Le sabre japonais a résolu ce problème avec élégance car chaque détail de la technique de forge participe à l'équilibre de la lame.
Il nous est impossible de déterminer comment ces techniques sont nées.
* 1 Le choix des minerais
* 2 La forge
* 3 La trempe
* 4 Le polissage
* 5 Liens internes
Le choix des minerais
Afin de faire une bonne lame, le forgeron doit commencer par rassembler une grande quantité d'acier brut. Pour cela, il commence par rassembler assez de minerai, ce qui n'est pas toujours évident selon la région où il travaille. Ceux qui n'avaient pas de mine dans les environs devaient même parfois envoyer des personnes récupérer des paillettes de fer dans les rivières, ce qui pouvait prendre quelque temps. Après avoir convenablement trié le minerai (en fonction de la couleur et autres indices). Ou bien récupérer de la ferraille ou encore — à partir de l'arrivée des Nanbans — i.e. des européens — en acheter aux portugais ou aux hollandais.
La forge
Scène de forge, estampe tirée d'un ouvrage de l'époque Edo, musée d'ethnographie de Neuchâtel
Scène de forge, estampe tirée d'un ouvrage de l'époque Edo, musée d'ethnographie de Neuchâtel
La deuxième étape consiste à faire une brique de ces morceaux, pour ensuite les aplatir à haute température et enfin la recasser en petits morceaux. Cette étape répétée plusieurs fois sert entre autre à évacuer les impuretés du métal. Une fois le résultat jugé convenable, le forgeron refait une brique qu'il va plier de nombreuses fois. Le résultat de cette étape sera plus tard visible, c'est ce qu'on appelle hada (grain de l'acier). Bien sûr, la méthode change en fonction du type de hada que l'on recherche, mais chaque école possède ses propres techniques, ce qui nous permet de les différencier. Contrairement à une légende largement répandue, le nombre de pliages est limité car sinon, le métal sera trop condensé et perdra de sa souplesse. Lorsque la forme de la lame est concluante, le forgeron prépare la troisième étape : la trempe.
Noyau et enveloppe sont chacun feuilletés individuellement de nombreuses fois pour épurer le métal, selon les forgerons le feuilletage peut aller jusqu'à 32 000 couches — en fait, le pain de métal est martelé, allongé, puis replié sur lui-même, selon la tradition, 23 fois — puis intimement soudés l'un à l'autre à la forge par martelage équilibré sur chaque face.
La trempe
Il s'agit là d'une autre étape essentielle pour faire la différence entre un bon sabre et un sabre de moindre qualité. Cette étape constitue en fait le moment où le forgeron doit s'assurer du tranchant, mais sans affecter la souplesse de la lame. Pour cela, les forgerons ont inventé le concept de la trempe partielle. Le concept est simple : en recouvrant d'un mélange d'argile réfractaire, de poudre de charbon de bois, de silice et d'autre éléments gardés secret par chaque forgeron, isolant le dos et les flancs, la lame subit une trempe sélective, qui conférera à l'arme les qualités combinées de dureté extrême du tranchant, ainsi que de résistance aux chocs pour l'ensemble.
Cette trempe sélective forme également la ligne de trempe (hamon) dont les formes sont caractéristiques des écoles et forgerons : la partie la moins protégée se refroidit rapidement (ce qui la rend plus dure) alors que la partie la plus protégée refroidit plus lentement (ce qui lui permet de conserver sa souplesse). Le point de contact entre les deux parties subit alors un choc thermique qui va permettre à l'austénite de prendre sa structure solide brillante dite martensite.
Le polissage
Le polissage sommaire : après la trempe, il est difficile pour le forgeron de constater si la lame est de bonne qualité ou non. Pour cela, il effectue un polissage sommaire qui lui donne les indications nécessaires (bonne formation de la ligne de trempe, homogénéité de la solidité de l'acier...). Si le résultat lui convient, il peut alors la donner au polisseur qui la mettra en valeur.
[edit] Composition de la lame
La formule de l'alliage de l'acier ou de la fonte utilisée depuis la Seconde Guerre mondiale est :
* Fer : de 98,12% à 95,22%
* Carbone : de 3,00% à 0,10%
* Cuivre : 1,54%
* Manganèse : 0,11%
* Tungstène : 0,05%
* Molybdène : 0,04%
* Titane : 0,02%
* Silicium : traces
* Chrome : jusqu'à 13%
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[edit encore]
Au fait je suis loin d'etre un pro ou un grand connaisseur en la matiere... juste quelqu'un qui aime ça!!
Et au fait il y a quelque chose que j'ai peut etre oublié de dire: Merci a tous
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