par Syfer » 24 Mai 2013, 09:06
OPPAI Syfer, n’aime pas le fan service à outrance, OPPAI Syfer, n’aime pas le ecchi abused, donc normalement, OPPAIIII Syfer pas aimer Kagaku na Yatsura, et pourtant, OPPAI Syfer dois avouer que là, il a été mis en déroute OPPAPAIIIII.
Alors pourquoi en réalité j’ai adoré Kagaku ? C’est très simple, Yoshikawa Hideaki auteur de l’œuvre papier comprenant à l’heure actuelle 4 tomes en court de parution, signe un manga qui pour moi, révolutionne un peu la conception du genre ecchi/fan service. Je précise que je lis le manga (et c’est une femme qui me l’a fait découvrir, c’est dire leur degré de coquinerie).
Pour bien comprendre, il faut déjà avoir digéré une bonne dizaine d’animés/mangas du genre pour comprendre que la construction est toujours la même : un garçon entouré de filles qui l’aiment et qui feraient n’importe quoi pour lui et dont les gags vont reposer sur les situations embarrassantes et légèrement coquines.
Oui Kagaku reprend exactement la même base, sauf que là, le ecchi ne se veut pas coquin pour aider des gags vus et revus, mais bien un ecchi particulièrement explicite pour donner naissance à des gags très osés et il faut le dire, particulièrement bien pensés et drôles. Le ecchi ne sert plus qu’à couvrir un manque d’inspiration, mais au contraire, construit quelque chose de vraiment novateur et c’est ça qui pour moi, fait la différence ! Kagaku a sut prendre le pire, pour en faire quelque chose de vraiment bon et intéressant.
Et pour ceux qui pensent qu’on est à la limite du hentai, j’ai envie de vous dire d’aller regarder des hentai (je suis un amateur de hentai hein XD), parce que clairement, il y a une chose que vous oubliez. Ce qui fait le hentai, c’est pas tant le caractère sexuel, mais plutôt le sérieux propre à ce genre. Le hentai est rarement une comédie. Il y aura certes quelques gags, mais au final, le contexte est et reste très mature et les scènes de sexe prêtent très rarement à rire (parfois tendres, mais deviennent à mesure que l'on avance dans le temps, de plus en plus violentes et trash, dans tous les sens du terme).
Or dans Kagaku, le maître mot c’est bien le rire, la déconnade ultra décomplexée. Les scènes « très osées », n’en reste pas moins ultra funs et totalement délirantes. Genre Haruki, le héros, m’a juste fait crever de rire par moment tant ce qu’il voit devant lui le dépasse complètement (même si ça lui plaît).
De plus, le background de l’univers est lui aussi assez délirant. Sans spoilé l’œuvre original, on peut dire que seul Haruki est « normal », parce que le reste de son entourage n’a rien de l’humain classique. D’ailleurs les caractéristiques de chacune des filles vont donner lieu à bon nombre de gags et de ecchis (vous avez dit OPPAIIII et tentacules ?). Même la manière de penser des protagonistes est délirante. Genre une infirmière scolaire qui drogue les étudiants pour qu'ils soient heureux ! WTF ?!
En résumé, côté graphisme, techniquement, c’est pas mal, mais on pouvait espérer mieux d’un épisode de promotion. L’animation est satisfaisante mais on voit assez vite qu’il y a eut pas mal de recyclage d’image, surtout lors des scènes hot. Artistiquement, alors là, faut aimé, mais je précise que le manga est bien plus beau et inspiré que l’animé. Déjà les seins dans le manga ne sont pas aussi gros (les filles sont certes boobisées comme une vache laitière, mais c’est dessiné harmonieusement), alors que l’animé donne un très mauvais rendu général (il n’y a pas que les seins, mêmes les jambes sont mal faites). En fait, on a l’impression dans l’animé que les filles sont pleines de cellulite. Je vous recommande donc le manga qui bénéficie de dessins vraiment intéressant.
Au niveau de la bande son…euh…y en a une ? Pour la petite information, la plus part des doubleuses sont des spécialistes du genre ecchi comme pour Ladies Vs Buttler.
Pour le scénario, c’est simple, Ayana et Airi s’affronte pour que Haruki rejoigne l’un des deux clubs de sciences et Touko, la grande sœur d’Ayana va venir lui prêter OPPAIIII forts, ce qui n’est pas franchement à son avantage. Toutefois, le manga ne se résume pas qu’à ça, mais ça c’est autre chose.
Au final, non Kagaku n’est pas un hentai, qu’il s’agisse de la version animé ou papier. En revanche, c’est un bon condensé de délires à grands renforts d’extrémités en tout genre. J’applaudis Yoshiwaka qui offre une œuvre qui s’assume entièrement et qui n’a pas eut froid aux yeux ou aux OPPAIII.
Et puis bon, je suis peut être le seul, mais je trouve la bouille d’Ayana ultra kawaï (oui je ne regarde pas que les seins…quand j’y pense…ou quand on m’y fait penser).