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... Non je suis désolé, la seule chose qui me vienne à l'esprit lorsque je pense à Gosick c'est BRAVO. Non vraiment, une fois de plus, les studios BONES nous gratifient d'une autre excellente réussite en matière de japonimation. Car oui, BONES c'est notamment des animés tels que Darker Than Black, Wolf's Rain ou encore le Must See incontournable
CowBoy Bebop The Movie. D'ailleurs, de manière général, je vous invite à regarder les productions qui sortent de ces studios car c'est très souvent un gage de qualité aussi bien graphique, sonore ou encore la mise en scène. Non mais sans déconner, CowBoy Bebop le film quoi
Cela étant dit, approfondissons Gosick pour voir un peu de quoi il en retourne. Je ne vais pas tourner autour du pot, son POINT FORT c'est le cadre, le context, l'ambiance. Sérieusement, on est à l'aube de la 1ere Guerre Mondiale dans un univers entre la fin du 19eme et le tout début du 20eme siècle, et ça en jette ! On se retrouve plongé dans un pays imaginaire, entouré de pays démocratiques européens dont la France. Cette Nation a pourtant conservé un système monarchique et continue de perpétrées ses traditions tant bien que mal. On peut y voir un paradoxe avec le Japon, entouré de Nations se mondialisant, perdant peu à peu leur identitée, alors que lui, tente de les conservers tout en y intégrant la modernisation de sa société. Saubure (que je lisais Saumur...) dispose d'une vie politique qui se base encore sur des phénomènes paranormaux (encore un autre paradoxe avec les croyances païennes tel que le Taoïsme).
Le context va s'amorcé par un conflit plus ou moins ouvert entre magie et science, cette dernière prenant peu à peu l'ascendant. On se retrouve avec un monde divisé entre ceux qui explique les phénomènes par la magie et d'autres par la logique de la science (Une idée pompée chez Umineko?). Pourquoi j'en parle ? C'est simple, la base des énigmes policières va reposer sur ce postulat, la science pouvant être apparenté à de la magie pour qui sait s'en servire. Un élément vraiment très intéressant du background de l'animé qui ajoute à la richesse de l'ensemble.
On trouve ici
des énigmes particulièrement bien pensées notamment du fait qu'elles ont été très fortement inspiré par de grands auteurs de la littérature policière (Agatha Christie, ça vous dit quelque chose?). Elles se recoupent aussi entre elles ce qui donne un certain atrait à essayer de les résoudre seul. Alors bien sûr, il faut prendre en compte le postulat de départ, c'est à dire l'existence d'un conflit science/magie, ce qui permet l'apparition de scènes pour le moins inattendus. Mais Victorique vous offrira ses savoureuses déductions très bien orchestrées. On a quelque chose de quand même relativement plausible ^^ C'est un point d'autant plus intéressant qu'une énigme prend son temps pour être complètement dévoilée et peut donc ainsi se prolonger durant plusieurs épisodes. Surtout que ces épisodes sont l'occasions d'obtenir des pièces d'un plus grand puzzle qui amèneront leur lot de révélations, mais aussi et surtout, dévoileront
une trame bien plus complexe qu'il n'y paraît. Des épisodes qui permetteront d'enrichir le background des personnages et surtout de Victorique.
ET c'est là que le gros point noir de Gosick apparaît : la trop grande importance de Victorique. Alors soyons clair, Victorique est un personnage réellement attachant, avec un très bon background et une véritable dimension humaine. C'est certes une détective de génie, mais elle n'en reste pas moins une simple humaine pouvant faire des erreurs, et elle en fait un certains nombres. Cette sacrée gamin, très kawaii dispose d'un foutu caractère qui la rend délicieuse. Mais sa dimension est telle qu'elle écrase les autres protagonistes de part se présence et que, lorsqu'elle n'est plus visible à l'écran, ces mêmes protagonistes déviennent tout de suite beaucoup plus fades et bien moins intéressants. L'exemple le plus marquant c'est Kujo. C'est le gamin pleurnichard par excellence qui ne peut rien faire sans sa "VICTORIQUEEEEEE" (je pense que vous me comprendrez ^^). Il est juste insupportable tant c'est un incapable sans sa maîtresse...euh partenaire. On a des dialogues complètement à sens uniques où Victorique malmène Kujo et où ce dernier subit en pleurant (mon Dieu que j'aurai aimé lui mettre des claques à ce Shinigami du pauvre). C'est marrant au début, mais c'est très chiant à la longue. ET le pompom, c'est lorsque Kujo se retrouve dans des situations où il est seul. Enfoiré d'handicapé du bulbe t'aimes ça être le faire valoire des japonimations !
De manière générale en fait, tous les personnages ne servent qu'à mettre en valeur et à porté sur le devant de la scène Victorique, ce qui est bien d'un côté parce que l'on a une héroïne vraiment charismatique, très bien travaillée (ça change), mais le problème, c'est que tout le reste des protagonistes, devient complètement transparent à côté d'elle.
En outre, du côté des graphismes, les décors sont justes sublimes renforcé par le context sombre, ce qui donne un cachet unique à la série. L'animation est aussi très fluide et dynamique, ce que l'on appréciera grandement durant les quelques phases d'actions. Par contre le chara design...faut vraiment aimé le style de certains protagonistes. Le frère de Victorique avec son immence baguette de pain dans les cheveux, ça calme quand on commence le 1er épisode. MAis bon, c'est original, c'est déjà un plus, que l'on aime ou non son orientation.
Au niveau de la bande son, se sera surtout l'opening et le ending qui marqueront, plus que l'ost générale du titre, relativement en retrait. C'est dommage parce que certaines mélodies valent le coup.
Enfin le scénario, il repose sur plusieurs bases très bien exploitées auxquelles vont se greffés peu à peu les pièces de ce puzzle, tantôt amusant, tantôt émouvant, mais qui aura bien sû exploité son format de 24 épisodes. Il y a quelques lenteurs, mais cela permet de mieux s'imprégner de l'ambiance UNIQUE de Gosick. Reste peut être malheureusement, une héroïne un peu trop mise en avant, mais tabt pis, pour une fois qu'il s'agit d'une fille et non pas d'un ado prépubaire, je dis oui, oui OUI à Gosick.
VICTORIQUEEEEEEEE....LA FEEEEEEEEERME! *bruit d'une détonation*