On précise que cette quatrième saison date de 2012, soit 4 années après la troisième saison, et que
J.C.Staff continue l'aventure sans
GENCO.
Un plutôt bon animé qui renoue avec les concepts de la série. On ne perd rien de l'humour lourd, souvent têtu et de l'amour interminable et faussement compliquée entre les deux personnages concernés. La dimension aventurière se perd en plein chemin et finalement, elle n'est restée que sur ses bases bien fondées pour ne proposer que du réchauffé et s'assurer d'une saison qui roule sur le même chemin que ses ainées, à un clin d’œil près. Le harem est limité par le choix avéré de Louise et les histoires avec les autres filles cherchent désespérément à bâcler les relations, d'une manière ou d'une autre, quitte à rendre l'ensemble très hétérogène.
Un animé. On attendait une continuité avec Sheffield et Joseph et on commence avec cette querelle... pour finir trois épisodes après d'une manière incongrue, quelque part trop rapide et des antagonistes finalement pitoyables. Quelle déception ! Puis vous aurez droit à trois épisodes, en caricaturant, de "Tranche de vie" franchement mal venus pour une dernière saison. On s'en prélasse déjà sur deux saisons pour se faire achever par des évènements sans reliefs, inintéressants et décapant de fan-service, encore une fois. Ensuite à trois épisodes qui rappellent que les elfes existent sur fond de contexte diplomatique inextricable et enfin, la conclusion de la série déroulera, par effet de cause du genre "Aventure" bancale, une menace du monde épique ... ou "presqu'épique". Un gâchis en général parce que le scénario se doit de répondre à beaucoup de questions avant et après les évènements. On connait le mot de la fin pour Joseph. On trouve une raison pour l'existence du domaine de Saito et Louise. On comprend à vol d'oiseau pourquoi les elfes sont impliqués. On bascule sur le moment intense qui résout maladroitement, car inachevée et emportée avec l'auteur décédé, l'énigme des pouvoirs du Vide. Pour terminer, on reparle du Japon en quelques minutes <SPOIL :
et nous lâcher sur une scène équivalente à une "mort scénaristique" de la série. C'est peut-être l'unique raison qui fait que l'on ait oublié le monde de Saito
>. Bref, le ventre est fade et les extrémités de ces douze épisodes sont les plus importants.
Un animé qui a fait le mauvais choix d'inclure de nouveaux personnages complètement à la masse et pour une conclusion de série, c'est vraiment mal amené et seulement par nécessité technique pour vaincre des adversaires qui retournent leur veste pour une raison sans profondeur. Tabitha et Kirche sont celles qui se tirent la médaille de la plus cool. Siesta est toujours dans son rôle d'intruse mais de soutien permanent, Henrietta est toujours la plus sournoise, Tiffa est toujours autant empotée, Louise crie toujours autant "Saito" et Saito subit toujours le même gag mais moins de fois contrairement à auparavant (Oui oui, assurément). Les autres ? Leur présence occulte toute empathie potentielle. On constate assez rapidement que les personnages sont sur la fin de leur évolution comportementale et l'animé tourne et retourne des prétextes immatures pour combler leur identité.
Un bien bon animé. Si le visionnage est successif, il est clair que la différence est frappante. Les animations sont plus précises, plus vivantes, plus dynamiques, plus fluides et les images se procurent les nouvelles technologies de dessin numérique. C'est bien plus avenant pour les yeux. Les décors sont fidèles à l'univers et voir la mise à jour des décors déjà connus nous fait esquissé un sourire. C'est avec plaisir que l'on redécouvre les arrière-plans de la série.
Un bien bon animé qui réutilise par commodité thématique les bandes originales des saisons précédentes. Cependant, la qualité sonore est meilleure, en terme de nombre de canaux au sortir de l'encoding vidéo. Certaines sont nouvelles, certaines sont réarrangées ou non et certaines trouvent une source d'inspiration qui transmettent une sensation heureuse au spectateur. Les génériques rehaussent le niveau musicale. Les sons ambiants sont présents et contribuent à l'immersion.
Nyan.
On tourne autour du pot dans le but vraisemblable de mettre un terme à l'histoire inachevée en 2008. Cette quatrième et dernière saison tentera de répondre à de nombreuses questions par des péripéties plus compacts et plus actifs pour se fermer ouvertement à un épilogue logique finalement. Beaucoup de personnages ont été balayés pour laisser place à ce harem loufoque et débordant de fan-service. Ainsi, les nouveaux, même ce Pape trop exceptionnel, n'ont pas le temps de s'inscrire dans la continuité du fond scénaristique et les anciens pataugent dans la source chaude parce qu'ils deviennent vides. On regrette que Germania n'ait pas pu avoir un coup de projecteur parce que son environnement et son cachet graphique aurait probablement servi de calmant. Les dessins sont jolis et les technologies apportées les rajeunissent pour bien vieillir, sans nul doute là-dessus. Quant à la bande originale, vous entendrez d'anciennes compositions ré-arrangées et thématiques et des nouvelles plus harmonieuses et émotives sans réel avantage à en tirer à cause des scènes qui se veulent enjouées et pas suffisamment sérieuses. Correcte dans l'ensemble, la série se clôture d'arrache-pied, de façon bancale et décousue mais on retiendra tout de même que les quatre saisons ont développé un univers prometteur puis, le concept originale s'était envolé, simplement riche de base. Basta ! Vous avez là un mélange hétérogène qui saura divertir malgré tout.
De 0 à 100, les 5 catégories additionnent :
65 + 57 + 57 + 80 + 77 = 336 / 500 points.
La qualité de
Zero no Tsukaima - F totalise : 672 / 1000 points.
Note réglementaire :
=== Merci à l'équipe Anime-Ultime pour la diffusion de l'animé. ===
=== Merci à l'équipe de traduction pour leur travail sur l'animé. ===