Ceci concerne les 24 épisodes répertoriés sur cette fiche.
Cependant, l'épisode OAV 12.5 est un ajout à ne pas manquer puisqu'il relie les deux parties (saison 1 et saison 2).
Un bien bon animé qui mélange science-fiction avec comédie, une dose d'amitié relativement forte et un peu de "mécha-baston".
Le divertissement est assuré et on y prend très vite goût puisque Madoka, tout comme le spectateur, est immergée au cœur de l'animé. Cela fonctionne à merveille, quelques pointes d'humour et de tranche de vie pour calmer la tension du spectateur pour temporiser les actions afin d'insister sur le fait que les évènements ne s'enchainent pas soudainement et qu'elles ont également besoin de temps pour se produire. Ceci est un bon point.
Un bon animé qui s'en sort très bien en première partie et en seconde partie, le scénario approche un peu plus la science-fiction voire le surnaturel.
Vous apprendrez des éléments sur les Vox tout au long des 24 épisodes. Vous aurez une compréhension de l'Intelligence Artificielle facilement si vous possédez les bases telles que les moteurs d'inférence et les systèmes experts.
> La saison 1 possède l'arrivée des protagonistes avec qui les engrenages vont se huiler et leur passé bien fouillé se lie à une différence majeure, il s'agit de leur classe sociale ! Les relations sont traités d'une manière caricaturée des valeurs à la classe sociale comme (Riche - Personnage associé : Ran) le pouvoir, l'honneur et la hiérarchie, (Pauvre - Personnage associé : Muginami) la trahison, l'avarie et la cohésion (i.e. groupe ou clan par fraternité), (Modéré - Personnage associé : Madoka) la modestie, la remise à cause et l'amitié. Mais pas seulement, il y a des rebondissements qui dynamisent les relations (et qui sauvent la ville de Kamogawa, comme par hasard) et font que Madoka ait des tâches difficiles mais très bien aperçues !
Notez que le chiffre 3 est extrêmement présent et possède beaucoup de connotations.
> Comme les personnages sont pour la plupart bien ancrés, présents et présentés, la saison 2 a dû combler un trou après un combat tant attendu qui est peut-être survenu un poil trop tôt. Du coup, le scénario s'est ralenti avec des moments calmes parfois longuets pour être mené au dénouement trop rapide et difficile à appréhender sur le plan moral car une partie est abstraite.
Cela n'empêche pas un scénario bien conçu, à la fois cohérent et consistent, qui apporte son lot d'aventure prenant et original, notamment au second tiers de saison. Toutefois, il se focalise sur la planète Terre, ce qui est un peu dommage. Rares sont les plans sur les autres planètes de Polyhedron.
On attirera un peu l'attention sur l'archéologie dont on est briefé par Youko (la cousine de Madoka), en partie un catalyseur de l'histoire puisque finalement, on a l'impression de chercher une clé dans un désert.
Bref, il y a beaucoup de choses à dire et personnellement, il est peut-être facile de tuer des méchas mais quand on sait qu'il y a des humains à l'intérieur, je suis un peu perplexe quant à la détermination (anormale ?) des personnages (surtout Madoka) à les détruire sans hésitation.
Un très bon animé avec 3 protagonistes (Madoka, Ran et Muginami) très bien travaillées et les autres, en support, permettent d'aborder des problèmes uniques. En effet, ces problèmes ont un impact moral fort. On retiendra qu'une chose : Il est parfois nécessaire de se battre pour bien s'entendre, autrement dit, pour avoir la paix, préparez la guerre.
Certains personnages semblent effacés comme Kiruis, Izo et Array, pourtant, ils possèdent le rôle de gardien de la paix parce qu'ils sont ouverts d'esprit. Secondaires, malheureusement.
Il y a également Yurikano. Contrairement à "d'habitude", ce personnage féminin joue le rôle de l'assistante technique pour résoudre des trucs inimaginables. Je compare cette situation au personnage masculin "typiquement inutile". Dommage que ce soit abstrait, elle est intéressante dans le présent et son passé est vite traité, ce qui n'est pas un mal, sincèrement.
D'autres personnages d'arrière-plan comme Grania, Moid et Asteria sont des nettoyeurs du scénario, ils font partie de ceux qui amènent et résolvent des péripéties pour éclaircir explicitement les engrenages et éviter les questions du spectateur comme "Mais comment cela s'est-il produit ?".
Et puis on a les personnages de tranche de vie. Ils n'ont pas de rôle particulier même si on met en avant l'oncle Hiroshi ou la professeur Machiko pour affiner certaines relations.
En outre, pas mal de personnages. On reste tout de même focalisé sur les 3 principales dont je préfère dire à vous, lecteur, de regarder l'animé car elles sont vraiment originales, rafraichissantes, rigolotes etc grâce à leur propre caractère, un travail très réussi !Un bien bon animé qui maitrise l'art de l'arrière-plan fouillé ! Mais pas seulement. Parfois, on aperçoit de la 3D (les méchas) mais elle est bien incrustée et cela reste agréable à l’œil. Ce qui intrigue le plus, je pense, c'est la diversité des plans et que chacune des scènes, chacune des caméras sont positionnées à des endroits différents, ce qui implique de faire de nouveaux dessins. Qui plus est, ils sont artistiquement bien réalisés et les défauts bien trop rares pour être relevés.
Les combats sont également bien détaillés, lisibles et clairs. On n'en regrette aucun.
Un bon animé qui mixe les vrais instruments (guitare acoustique et violon, notamment) aux sons synthétiques, alors que cela ne plaira pas forcément à tout le monde. Plusieurs thèmes sont présents et ils sont en accord avec leur utilisation dans l'animé. Ils sont réussis aussi puisqu'on peut aisément représenter l'ambiance que la musique veut nous transmettre. Les chansons en ouverture et en fermeture sont plus que correctes. En fermeture de saison 2, selon l'épisode, la musique diffère, ce qui représente un bonus parce qu'elle ne se contente pas d'un changement d'interprète à la manière de
Infinite Stratos, par exemple. En vrai, c'est la même musique de 4 minutes découpée en studio.
En général, la bande originale est réussie, notamment les chants, et sa présence montre bien qu'elle n'est pas seulement ambiante puisqu'elle se rythme au cours des passages d'actions. Mais rien de bien transcendant.
Globalement satisfaisant et vraiment rafraichissant,
Rinne no Raguranje sur nombre d'aspect, à la fois scénaristique, en Chara-Design et technique. Un très bon divertissement donc qui mérite largement d'être populaire et tout ceci pour une bonne durée de vie avec ses 24 épisodes. Des moments de calmes et des moments d'actions, la vie se déroule pour rendre l’œuvre plus naturelle et il est bon de noter que les clichés sont rares voire remaniés pour correspondre au ton de l'animé, une comédie fort sympathique avec une dose d'amitié sous-estimée mais qui sait se renouveler ! L'animé est aussi artistiquement agréable, fourni et sans réel défaut. De même pour la bande originale qui suit trait pour trait la cohérence de son univers grâce à son orientation en genre et en style.
Sur une échelle de 0 à 1, les 5 catégories reçoivent respectivement :
0.85 + 0.70 + 0.93 + 0.87 + 0.70 = 4.05 / 5 points.
La qualité de
Rinne no Raguranje totalise : 8.10 / 10 points.
Note réglementaire :
=== Merci à l'équipe Anime-Ultime pour la diffusion de l'animé. ===
=== Merci à l'équipe de traduction pour leur travail sur l'animé. ===