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j'ai vu un Preview oav de la série donc c'est toutXxGhostxX a écrit:ça promet vraiment
Edit bimbouille : ? ça promet quoi ? l'animé est terminé... peux tu développer ton commentaire.
Souva' a écrit:Urobuchi-sama... je suis déçu.
Après Madoka Magica, Fate/Zero et Psycho-Pass, je m'étais dit que notre roi de la plume et du sang pourrait encore me faire rêver sur un genre qui ne m'attire pas spécialement, à savoir le mecha. J'y ai cru, vraiment, pendant deux épisodes mais j'y ai cru... Parce que oui, au début, une telle base peut laisser imaginer des tonnes de possibilités, surtout pour un homme comme ça. Mais quand on contraint l'art, il se flétrit... et Suisei no Gargantia était contraint.
Cet anime qui pouvait avoir des faux airs de mystérieuse fable de science-fiction touchant si bien à des questions éthiques qu'écologiques s'avère en fait n'être qu'un récit bancal visant une pédagogie ciblée avant d'être une oeuvre pour plaire à son publique. C'est une leçon de société masquée par de somptueuses couleurs et le nom d'un scénariste en vogue.
Je m'explique : l'idée de base de la production était de faire un anime "qui donne du courage aux jeunes qui doivent s'intégrer au monde du travail". C'est donc, un peu à la manière d'une bande-dessinée Cédric ou Titeuf, une oeuvre que l'on regarde d'abord naïvement en la trouvant plaisante sans trop savoir pourquoi, mais que plus tard, avec un peu de recul et d'informations, on se rend compte que ce sont les leçons prémâchées de psychologues sociologues pédagogues que ces pendards ont noyés dans les images, la musique, la niaiserie de scènes intermédiaires et le pouvoir d'attraction d'un scénario signé par un grand nom.
Pour ce qui est de la révélation de l'épisode 9, j'ai surtout senti qu'on voulait s'assurer que je reste le train posé devant ma machine à observer la progressions des choses, afin de me faire encore plus entuber par leur entourloupe vieille de plusieurs siècles. J'ai décidé de me prendre au jeu et alors que je ne savais pas si je devais miser sur le pouvoir de l'amitié ou sur un deus ex machina, pour la toute fin, j'ai assisté à un coup de théâtre insensé et illogique qui a définitivement enterré l'anime, dans mon estime.
Une morale hypocrite cachée par scénario pseudo-accablant qui ne se respecte pas, lui-même dissimulé sous une interface audiovisuelle racoleuse.
Parce que je ne pensais pas que l'auteur de Madoka Magica, même si je n'attend pas qu'il surpasse un jour ce joyau parfait, pouvait tomber aussi bas, happé par un système politique et médiatique pseudo-pédagogue envahissant qui n'a pas sa place dans un scénario avec un tel potentiel :
3/10
(Oui, j'ai pas mes notes dans la poche, si la moyenne est 5/10 et que cet anime m'apparaît comme une insulte à l'art auquel il aurait pu faire honneur, c'est une juste note que je lui met là)
Souva a écrit:Je m'explique : l'idée de base de la production était de faire un anime "qui donne du courage aux jeunes qui doivent s'intégrer au monde du travail"
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