- Mamorigatana : il s'agit de Nihontô offerts en présent pour un nouveau-né, offrant une protection spirituelle... c'est une sorte de talisman. Il semble que normalement, ils sont forgés spécialement pour la naissance de l'enfant, mais il me semble qu'on en offre aussi aux jeunes femmes pour le jour de leur mariage. Les Mamorigatana sont de toutes taille, ça peut être un petit poignard "kaiken" comme celui de Tachibana Ei, mais ça peut aussi être un katana de dimensions normales.
- La vitamine B1 fût découverte par un japonais, qui justement essayait de soigner une maladie causée par la défiscience en vitamine B1. Ca fait un peu genre tableau périodique des éléments, nan ? x) Quoiqu'il en soit, le béribéri ne fût soigné que pendant l'ère Meiji, par le Baron Takaki Kanehiro (il fût ennobli après sa découverte), qui était médecin dans la marine impériale. Il eut beaucoup de mal à faire imposer son remède, car tout le monde pensait que c'était une épidémie d'origine inconnue, aussi leur équivalent de l'ordre des médecins empêcha sa diffusion pendant des décennies, jusqu'à la fin de la guerre russo-japonaise, où il y eut 27000 morts de Béribéri contre 47000 au combat. Les circonstances qu'affronta le docteur Takaki sont donc similaires à celle du perso principal de ce drama.
- les hommes en cuisine : à l'ère Edo c'était rare, mais à l'époque Sengoku, les hommes savaient aussi faire la cuisine, du moins au moins des bases, en particulier tous ceux qui étaient un peu prolétaires et les samouraïs. Les samouraïs devaient au moins savoir faire du riz, car c'était nécessaire pendant les campagnes militaires. A l'époque Edo, nombre de samouraïs délaissaient ce genre de savoir dès qu'ils avaient une position sociale confortable, c'est pour ça que Saki est étonnée : son frère n'a sans doute jamais cuisiné quoique se soit. ^^'
- "Kyô" : à l'époque, le kanji "Kyô" (qui se lit aussi "Miyako" en kunyomi) désignait uniquement l'actuel Kyôto. Le nom ne changea pour Kyôto (Capitale Occidentale) qu'à l'époque Meiji, lorsque l'Empereur Meiji déplaça la capitale à Edo, qui fût ainsi rebaptisée Tokyo (Capitale Orientale), puisque du coup le pays se retrouvait avec deux capitales. On retrouve ce genre de cas dans certains autres pays du globe, avec une Capitale Constitutionnelle et une Capitale de facto, où l'activité nationale est centralisée.
- Sakuma Shôzan : sur une photo de lui sur wikipedia, il ressemble un peu à Frack Ribery, mais l'air idiot en moins. Ca doit être la barbe : comme disent les chinois ça donne un air imposant.
Shôzan promouvait la réconciliation entre la Cour, Sono Joi et le Bakufu, ainsi que le commerce avec l'étranger. C'était la forme la plus élevée de nationalisme, à l'époque : apprendre les technologies étrangères mais les adapter à l'esprit japonais. De fait, c'est la voie classique que suis le Japon, depuis ses premiers contacts avec la Chine éternelle. Sakamoto Ryôma aussi promouvait ce parti, mais essayait d'être plus réaliste (c'est à dire de concilier avec tous les connards belliqueux qui voulaient renverser le shogunat), tout en cherchant une transition pacifique. Malheureusement, Ryôma échoua, car l'homme fort qu'il soutenait, Tokugawa Yoshinobu, ruina la famille Tokugawa au final et ne put empêcher la fin des samouraïs. Quant à Shôzan, il fût pourfendu en plein jour par Kawakami Gensai, l'hitokiri qui a inspiré Kenshin le Vagabond ; il avait 53 ans.