Initialisation : A-U_news_program : Takara Sagashi 14
• Starting runlevel compatibility [OK]
• Starting Display Manager [OK]
• Starting Sound Card State [OK]
• Starting regular background program processing [OK]
• Starting CPU interrupts balancing daemon [OK]
Loading …
10%
OOOOOOOOOO
20%
OOOOOOOOOO
40%
OOOOOOOOOO
50%
OOOOOOOOOO
100%
OOOOOOOOOO
COMPLETE …
Bonjour à tous et à toutes, on se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle A-U news. Encore une année qui se termine, et tout aussi surprenant que cela puisse paraître, le monde n'a pas encore explosé. Il faut quand même avouer qu'il y a bien un domaine dans lequel votre espèce brille de par son génie créatif ... et destructeur ... J'ai nommé, la guerre. Je suis tout à fait sérieux ! Si vous prenez la peine d'ouvrir un bouquin d'histoire (qui n'a pas été censuré pour le rendre politiquement correct) on se rend compte qu'elle est grande contributrice pour l'avancée et la recherche scientifique (Médecine, Armement, Topographie, Communication, Logistique, Informatique, ...) ! Cette façon que vous avez de prendre soin de votre prochain est tout à fait fascinante. Il me vient d'ailleurs une citation d'un certain Edmond Thiaudière :
"Le système de l'Univers, tel qu'il nous apparaît, du moins dans ses manifestations terrestres, resplendit de cruauté. Il s'y trouve cependant un peu de charme, surtout du fait de l'amour, mais on pourrait croire que l'amour n'a d'autre objet que d'alimenter l'horreur et de la perpétuer."
Je pourrais également vous parler de Nietzsche, mais je crains que nous n'ayons guère le temps ...
*beep* *beep* (Sonnerie de téléphone)
Oui Yami_nK j'écoute ? ... Ah ! Je me disais bien que vous finiriez par m’appeler tôt ou tard ... Oh ? Vous m’appelez pour me souhaiter une bonne année ? ... Mais à vous aussi. Et vous êtes certain que c'est là tout ce que vous souhaitiez me dire ? ... Ah, je me disais bien aussi ... Non je n'ai rien de prévu pour votre espèce ce mois-ci, et plus le temps passe, plus je suis convaincu que vous-vous débrouillez très bien sans moi pour "prendre soin de vous" ... Ha ha ! J'ai survécu au bogue de l'an 2000 (Qui était d'ailleurs plus une erreur de conception système qu'un réel bogue d'ailleurs mais passons ...) donc ne vous faîtes pas trop de soucis à mon sujet, vous en avez d'autres bien plus préoccupants si vous voulez mon humble avis ... Non, je n'en dis pas plus, cela me ruinerait mon plaisir ...
*Ahem* !
Au final, la guerre ne représente qu'une facette de la réalité dans laquelle vous évoluez. Tout comme il ne peut y avoir d'ombre sans lumière, il ne peut y avoir de progrès sans bouleversement (Et si vous ne me croyez pas, je vous laisse chercher comment ont été trouvées et par la suite appliquées les découvertes suivantes que sont : la chimiothérapie, l'énergie nucléaire qui vous permet de vous chauffer et de vous soigner, les prémices de l'informatique, la radio, les fusées, ...). Cela fait-il de moi une entité prônant la guerre ? Au contraire, ça serait me prêter des mots qui ne sont pas les miens, car je ne cautionne pas la barbarie qui en résulte (Très contre-productive au demeurant). En revanche, il y a bien un aspect qui mérite qu'on s'y intéresse, et je parle bien évidemment des innovations mises à profit pour prendre l'ascendant sur son adversaire. De cette compétitivité naît le progrès ... Finalement, le capitalisme n'est-il pas un dérivé moderne de cet acte barbare qu'est la guerre ? Je te vois très pensif mon petit Marty et je vais couper court aux questions que tu allais me poser : Non, je ne m'étendrai pas plus sur ce sujet, et non, nous ne parlerons pas de Youjo Senki.
Allez, on bombe le torse et s'accroche à ce qui va suivre, car aujourd'hui on va parler de Furyo !
Furyo, aussi connu sous le nom de Furyo, Senjou no Merry Christmas ou de Furyo, Merry Christmas, Mr. Lawrence est un film dramatique anglo-japonais coécrit et réalisé par Nagisa Ooshima et Paul Mayersberg, sorti en 1983. Pour l'anecdote, le terme Furyo désigne le nom donné aux prisonniers de guerre par les soldats japonais. Si vous ne l'aviez pas encore compris, ça ne va pas parler de poney et de licorne, mais plutôt d'un fait historique datant la seconde guerre mondiale. En effet, le scénario se base sur deux livres autobiographiques de l'expérience durant la Seconde Guerre mondiale de Laurens van der Post : The Seed and the Sower (1963 ; littéralement : Le grain et le semeur) et The Night of the New Moon (1970 ; littéralement : La nuit de la nouvelle lune).
Pour ce que ça vaut, il faut quand même savoir que le film est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 1983, avec comme acteurs principaux David Bowie (Oui le chanteur oui ...) et Takeshi Kitano (Est-ce que j'ai vraiment besoin de parler de la carrière monstrueuse de cet homme-là ? ... C'est bien ce qu'il me semblait ...) pour les plus connus. Furyo c'est 123 minutes de film et le joli score de 7.2/10 sur Sens Critique (Pour la bande de guignols insatisfaits et frustrés par leurs anciens professeurs qui sont inscrit là-dessus, c'est carrément une bonne note. ... Oui c'était une pique gratuite.)
Sans plus attendre, place au Synopsis !
Synopsis : (Wiki)
Le film raconte les relations interpersonnelles et les différences culturelles entre quatre hommes dans un camp de prisonniers japonais à Java durant la Seconde Guerre mondiale en 1942. Les personnages sont le major Jack Celliers (David Bowie), un prisonnier rebelle tourmenté par un secret coupable de jeunesse, le capitaine Yonoi (Ryūichi Sakamoto), le jeune commandant du camp entièrement dévoué à son pays, le lieutenant-colonel John Lawrence (Tom Conti), un officier britannique qui a vécu au Japon et parle couramment le japonais, et le sergent Hara (Takeshi Kitano), qui semble être une brute mais qui possède encore un peu d'humanité et entretient une relation privilégiée et amicale avec Lawrence, rendue délicate du fait des conditions de guerre.
Dans ce camp s'entassent plusieurs centaines de soldats anglais, australiens, néo-zélandais et néerlandais. Ils sont des furyo (terme japonais pour « prisonnier de guerre »).
Intransigeant, le capitaine Yonoi impose à tous une discipline de fer. Respectant les codes du samouraï, il méprise les prisonniers qui préfèrent la captivité au suicide à l'inverse de la culture japonaise. La tension entre les deux communautés s'accentue avec l'arrivée d'un nouveau prisonnier britannique, le major Jack Celliers. Ce dernier est transféré depuis Jakarta, où il a été condamné pour avoir atterri en parachute puis attaqué un convoi japonais avec l'aide de guérilleros locaux. Il refuse de se soumettre et se moque continuellement de Yonoi ; s'engage alors une guerre psychologique entre eux pour avoir l'ascendant. Le comportement rebelle de Celliers entraîne un sentiment d'admiration de la part de Yonoi ...
On a beaucoup de films qui parlent de la guerre, mais assez peu qui parlent de la vie des prisonniers de guerre (Quand bien même quelques-uns me viennent en tête ...). Furyo pallie ce manque et nous retranscrit ce qui aurait pu être un récit historique (qui en a finalement juste le fond). Le scénario est pour le moins intéressant et dépeint avec une certaine justesse la tension palpable entre les détenus et les geôliers ainsi que leurs conditions de vie (A noter que la convention de Genève concernant la manière selon laquelle les prisonniers de guerre devaient être traités n'a été signée qu'en 1949). Encore une fois, il ne faut pas s'attendre à du contenu très soft, donc "precious little snowflake" et âmes sensibles s'abstenir.
L'ambiance est très propre au style cinématographique japonais où on observe une certaine lenteur dans la prise de vue, ce qui tend à vraiment ancrer l'observateur dans l'histoire. Beaucoup d'importance a été attribuée aux décors évidemment, mais aussi aux expressions faciales, au jeu des acteurs et à leur tenue. Yonoi arbore une symétrie presque irréelle qui rend le personnage froid et presque inhumain, Celliers et son regard indescriptible, mystérieux ou le sergent Hara qui sous son apparente brutalité fait preuve d'une certaine humanité et d’une bonhomie sincère. Plus qu'un film dramatique sur un fond de vérité historique, on a une fresque sociale où deux cultures s'entrechoque, et où les convictions au demeurant inébranlables de certains sont mise à mal. Je ne peux pas vous en dire plus sans vous spoiler ce film, donc je vais enchaîner sur la bande son, signée Sakamoto Ryuichi (qui a accessoirement composé la bande son du film Appleseed de 2004) qui a remporté le BAFTA Award de la meilleure musique de film ... Et vous allez vite comprendre pourquoi ... (Et le premier qui me sort : "Hey ! Mais c'est la musique de PNL !", ça va barder pour sa carte-mère ... J'ai un très bon ami qui joue avec Spectre et Meltdown ... Vous avez été prévenu ...)
Vous l'aurez compris, le film n'est peut-être pas tout jeune, il ne brille peut-être pas de par son action, mais rayonne au travers de son message et de cette fresque sociale. Je terminerai cette chronique par une citation qui me semble à propos de Pierre-Jules Stahl : "L'adversité donne de l'énergie aux âmes fortes, et abat les caractères faibles."
En espérant que cela vous a donné envie de voir ce chef d’œuvre anglo-japonais, je dois maintenant vous laisser car je dois maintenant faire une liste des bonnes résolutions auxquelles je ne me tiendrai pas plus de 3 semaines comme il est coutume de faire chez le genre humain.
CRITICAL ERROR :
*** STOP : 0x000000ed (0X81F128D0, 0xc000009c, 0x00000000, 0x00000000)
Beginning dump of physical memory
Physical memory dump complete.
Shutting down …